Il les faisait si drette, si drette
Allons-y pour la photo :
Nous sommes samedi, 12h15. Ce que vous voyez est une saignée d'un peu plus de deux mètres de long, commencée à 11h30, dans le mur de notre future salle de bain. Admirez la rectitude de cette dernière, en particulier si on compare avec mes premiers essais (voir l'article du 19 juin...). Le marteau et le burin, je commence à maîtriser ! J'avoue cependant que la pierre de ce mur est un peu plus tendre que la brique de mon mur de cuisine...
Maintenant que je me suis un peu vanté, passons à la description des inévitables embûches qui attendent l'innocent bricoleur du dimanche. Au fond, là où la saignée descend pour rattraper les anciens fils, il fallait placer une boîte de dérivation. Afin qu'elle demeure relativement accessible, j'ai décidée de la placer derrière un miroir (si, si, il y aura des miroirs avec de petites tablettes sur lesquelles on posera de petites fougères tropicales). Or exactement à l'endroit où je commence à creuser un trou pour le boîtier, qu'est-ce que je trouve ? Un conduit en acier !!! Il contenait les anciens fils électriques (de très anciens, avec une gaine en tissu, un peu comme le fil d'alimentation du fer à repasser). Pas grave, me dis-je, j'ai une scie à métaux. Je scie, je scie, je scie, mais finalement un faux mouvement et je casse ma lame alors que j'ai fait le quart du travail. Zen, je suis zen. Je laisse donc mes outils, chausse mes souliers (et là mon lacet s'en mêle, il casse et me reste dans les mains. Zen, je ne suis plus zen. Un juron français, et un juron québécois ! Je ne suis pas encore tout à fait assimilé...) pour aller à la quincaillerie en bas de la côte.
Il faut que je vous parle de la quincaillerie. À première vue elle est minuscule. Des outils, des pièces, des accessoires du sol au plafond. Un pauvre comptoir et sa caisse enregistreuse sur lequel il y a à peine de la place pour poser un boîte de vis. De toute façon, la plupart du temps, la vieille dame qui est là (attention, elle sait où se trouve tout ce qu'elle a et peut me conseiller bien mieux que le vendeur moyen de chez Casto) ne se sert même pas de la caisse, elle additionne tout sur un bout de papier sauf s'il n'y a que quelques articles, où là elle fait tout mentalement. En fait, dans cette quincaillerie, on trouve absolument tout. Le secret ? Les hangars dans la cour arrière... Un exemple parmi d'autres, c'est une grille d'aération circulaire encastrable en laiton, avec une jolie forme de rosace. Dans ma cuisine il y en avait une, peinte 46 fois, devant un conduit d'aération aujourd'hui obstrué par des feuilles, de la terre, etc. Pour nettoyer tout ça, j'avais dû arracher la grille (peinte 46 fois et passablement tordue). Pour la remplacer, je suis descendu (pourquoi les trois magasins de bricolage sont-ils tous en bas de la côte ?) avec ce qui me restait de l'ancienne, histoire d'en trouver une du bon diamètre. Après avoir fouillé dans les tiroirs de la vieille dame, on a en trouvé une... identique ! Il y avait bien un bon millimètre de poussière sur l'emballage, quelques rares étiquettes (en francs bien sûr). Bon, il n'y a pas de prix. Combien elle est la plus grande ? 42 francs... Allez, 6,50 euros, ça vous va ? Bien sûr que ça nous allait... Tout ça pour dire qu'ils avaient une lame pour ma scie, que mon père m'avait offert quand je suis parti de la maison (mon père manie très adroitement les outils et ne pouvait pas me laisser partir les mains vides; il m'avait préparé un coffre avec entre autres ladite scie à métaux) il y a plus de dix ans, même si la compagnie avait changé de nom depuis.
Évidemment, j'ai aussi cassé cette nouvelle lame. Zen, je suis zen. Tant pis, je placerai mon boîtier de dérivation cinq centimètres plus loin et basta.
Et à environ un mètre, pourquoi la saignée fait elle un petit crochet vers le bas, me direz-vous ? Là, il y a une armature en fer qui m'enpêche d'encastrer complètement ma gaine électrique dans le mur. J'ai exploré un peu voir si il n'y aurait pas un trou me permettant de passer mon fil, mais non, la poutrelle est pleine. J'aurais peut-être pû passer derrière mais le risque à prendre, c'était de percer le mur et d'abîmer ma peinture toute neuve dans la cuisine... Finalement, comme il y aura du carrelage à cet endroit, Mélanie m'a suggéré de laisser la gaine dépasser du mur, que de toutes façons elle serait recouverte par la colle à carrelage.
J'ai donc replâtré tout ça après avoir fait passer mon fil, avec autant de difficulté que la première fois (le plâtre, c'est loin d'être maîtrisé; pourquoi donc faut-il qu'il durcisse en cinquante secondes alors que théoriquement je devrais pouvoir le travailler pendant dixx minutes ?) mais cette fois-ci, j'ai bien lissé !
Voilà, il est 16h00; il ne me reste plus qu'à tout nettoyer...
Maintenant que je me suis un peu vanté, passons à la description des inévitables embûches qui attendent l'innocent bricoleur du dimanche. Au fond, là où la saignée descend pour rattraper les anciens fils, il fallait placer une boîte de dérivation. Afin qu'elle demeure relativement accessible, j'ai décidée de la placer derrière un miroir (si, si, il y aura des miroirs avec de petites tablettes sur lesquelles on posera de petites fougères tropicales). Or exactement à l'endroit où je commence à creuser un trou pour le boîtier, qu'est-ce que je trouve ? Un conduit en acier !!! Il contenait les anciens fils électriques (de très anciens, avec une gaine en tissu, un peu comme le fil d'alimentation du fer à repasser). Pas grave, me dis-je, j'ai une scie à métaux. Je scie, je scie, je scie, mais finalement un faux mouvement et je casse ma lame alors que j'ai fait le quart du travail. Zen, je suis zen. Je laisse donc mes outils, chausse mes souliers (et là mon lacet s'en mêle, il casse et me reste dans les mains. Zen, je ne suis plus zen. Un juron français, et un juron québécois ! Je ne suis pas encore tout à fait assimilé...) pour aller à la quincaillerie en bas de la côte.
Il faut que je vous parle de la quincaillerie. À première vue elle est minuscule. Des outils, des pièces, des accessoires du sol au plafond. Un pauvre comptoir et sa caisse enregistreuse sur lequel il y a à peine de la place pour poser un boîte de vis. De toute façon, la plupart du temps, la vieille dame qui est là (attention, elle sait où se trouve tout ce qu'elle a et peut me conseiller bien mieux que le vendeur moyen de chez Casto) ne se sert même pas de la caisse, elle additionne tout sur un bout de papier sauf s'il n'y a que quelques articles, où là elle fait tout mentalement. En fait, dans cette quincaillerie, on trouve absolument tout. Le secret ? Les hangars dans la cour arrière... Un exemple parmi d'autres, c'est une grille d'aération circulaire encastrable en laiton, avec une jolie forme de rosace. Dans ma cuisine il y en avait une, peinte 46 fois, devant un conduit d'aération aujourd'hui obstrué par des feuilles, de la terre, etc. Pour nettoyer tout ça, j'avais dû arracher la grille (peinte 46 fois et passablement tordue). Pour la remplacer, je suis descendu (pourquoi les trois magasins de bricolage sont-ils tous en bas de la côte ?) avec ce qui me restait de l'ancienne, histoire d'en trouver une du bon diamètre. Après avoir fouillé dans les tiroirs de la vieille dame, on a en trouvé une... identique ! Il y avait bien un bon millimètre de poussière sur l'emballage, quelques rares étiquettes (en francs bien sûr). Bon, il n'y a pas de prix. Combien elle est la plus grande ? 42 francs... Allez, 6,50 euros, ça vous va ? Bien sûr que ça nous allait... Tout ça pour dire qu'ils avaient une lame pour ma scie, que mon père m'avait offert quand je suis parti de la maison (mon père manie très adroitement les outils et ne pouvait pas me laisser partir les mains vides; il m'avait préparé un coffre avec entre autres ladite scie à métaux) il y a plus de dix ans, même si la compagnie avait changé de nom depuis.
Évidemment, j'ai aussi cassé cette nouvelle lame. Zen, je suis zen. Tant pis, je placerai mon boîtier de dérivation cinq centimètres plus loin et basta.
Et à environ un mètre, pourquoi la saignée fait elle un petit crochet vers le bas, me direz-vous ? Là, il y a une armature en fer qui m'enpêche d'encastrer complètement ma gaine électrique dans le mur. J'ai exploré un peu voir si il n'y aurait pas un trou me permettant de passer mon fil, mais non, la poutrelle est pleine. J'aurais peut-être pû passer derrière mais le risque à prendre, c'était de percer le mur et d'abîmer ma peinture toute neuve dans la cuisine... Finalement, comme il y aura du carrelage à cet endroit, Mélanie m'a suggéré de laisser la gaine dépasser du mur, que de toutes façons elle serait recouverte par la colle à carrelage.
J'ai donc replâtré tout ça après avoir fait passer mon fil, avec autant de difficulté que la première fois (le plâtre, c'est loin d'être maîtrisé; pourquoi donc faut-il qu'il durcisse en cinquante secondes alors que théoriquement je devrais pouvoir le travailler pendant dixx minutes ?) mais cette fois-ci, j'ai bien lissé !
Voilà, il est 16h00; il ne me reste plus qu'à tout nettoyer...