Le site de la SNCF victime d'une attaque par déni de service !
C'était un peu avant midi. Le site de réservation de la SNCF a été victime de hackers professionnels qui ont lancé une attaque par déni de service, rendant inutilisable le site pendant au moins deux heures. Ces hackers avaient minutieusement préparé leur coup : pub sur ledit site, entrefilets dans les quotidiens gratuits, tout était en place pour faire de cette attaque une réussite.
Hackers ? Il s'agit plutôt des huiles marketing de la SNCF qui avaient imaginé pour une opération « 50 000 billets TGV à 5 euros » à partir de midi aujourd'hui. Le résultat a été immédiat : impossible de se connecter au site web, les serveurs s'étant englués dans les dizaines de milliers de connexions simultanées. Moins de 45 minutes plus tard, les rares personnes qui avaient accès au site confirmait que tous les billets disponibles s'étaient envolés. La congestion sur le site durera encore quelques heures le temps que la poussière retombe.
Certains avaient opté pour une stratégie différente : se présenter à un guichet. Il semblerait qu'il y ait eu cohue dans les points de vente et que des gens énervés tentaient de sucrer des places dans les files d'attente tandis que ceux qui étaient devant devaient batailler pour conserver leur priorité...
D'ailleurs parlant du site web de la SNCF, vous avez remarqué que maintenant la recherche par défaut se fait sur les billets... d'avion ! Ridicule.
Ensuite, si vous réussissez à effectuer une « recherche d'horaire » (tout le monde sait que les horaires des trains grandes lignes ne changent pas; ça ne leur vient pas à l'idée de juste nous afficher une table des horaires comme on en trouve dans les gares ?), on vous affiche une page avec une publicité et un petit message : « Nous recherchons les meilleurs prix disponible, merci de patienter quelques secondes ». Pur pipeau; la page web contient une commande javascript permettant de charger la page résultat après un temps fixe. Surtout que personne n'a demandé le prix, juste l'heure à laquelle partait le prochain train...
Je ne parlerai pas de la tarification, incompréhensible.
Finalement, si vous commandez sur internet, vous devrez laisser votre adresse mail et la SNCF ne se gènera pas pour vous abreuver de spam; il faudra vous désenregistrer à chaque fois avant que leurs partenaires commerciaux n'aient chopé votre adresse...
Même si nous ne sommes pas en France depuis longtemps, on a l'impression que la SNCF, service public, mute rapidement vers une vocation beaucoup plus capitaliste.
Hackers ? Il s'agit plutôt des huiles marketing de la SNCF qui avaient imaginé pour une opération « 50 000 billets TGV à 5 euros » à partir de midi aujourd'hui. Le résultat a été immédiat : impossible de se connecter au site web, les serveurs s'étant englués dans les dizaines de milliers de connexions simultanées. Moins de 45 minutes plus tard, les rares personnes qui avaient accès au site confirmait que tous les billets disponibles s'étaient envolés. La congestion sur le site durera encore quelques heures le temps que la poussière retombe.
Certains avaient opté pour une stratégie différente : se présenter à un guichet. Il semblerait qu'il y ait eu cohue dans les points de vente et que des gens énervés tentaient de sucrer des places dans les files d'attente tandis que ceux qui étaient devant devaient batailler pour conserver leur priorité...
D'ailleurs parlant du site web de la SNCF, vous avez remarqué que maintenant la recherche par défaut se fait sur les billets... d'avion ! Ridicule.
Ensuite, si vous réussissez à effectuer une « recherche d'horaire » (tout le monde sait que les horaires des trains grandes lignes ne changent pas; ça ne leur vient pas à l'idée de juste nous afficher une table des horaires comme on en trouve dans les gares ?), on vous affiche une page avec une publicité et un petit message : « Nous recherchons les meilleurs prix disponible, merci de patienter quelques secondes ». Pur pipeau; la page web contient une commande javascript permettant de charger la page résultat après un temps fixe. Surtout que personne n'a demandé le prix, juste l'heure à laquelle partait le prochain train...
Je ne parlerai pas de la tarification, incompréhensible.
Finalement, si vous commandez sur internet, vous devrez laisser votre adresse mail et la SNCF ne se gènera pas pour vous abreuver de spam; il faudra vous désenregistrer à chaque fois avant que leurs partenaires commerciaux n'aient chopé votre adresse...
Même si nous ne sommes pas en France depuis longtemps, on a l'impression que la SNCF, service public, mute rapidement vers une vocation beaucoup plus capitaliste.